Si le blues et la musique hawaïenne portent eux des éléments stylistiques caractéristiques qui sauront rester immuables, puisque constitutifs de leurs genres respectifs, le nomadisme et les nombreuses émulations des nombreuses musiques populaires naissantes aux début du 20ème siècle n’est pas sans entraîner de nombreuses nouvelles influences sur l’ensemble de ces courants musicaux.
Ainsi l’arrivée de tant de musiciens hawaïens sur la métropole des Etat-Unis durant cette période, dont nombreux s’y installent définitivement, engendre 
inévitablement l’intérêt de ces musiciens pour les autres courants musicaux, dont ils cherchent à adopter certains éléments. Ceci est particulièrement vrai pour ce qui est du jazz, dont le swing caractéristique attire fortement quantité de formations hawaïennes. Sol Hoopii (1902, Honolulu ; 1953, Seattle), de son vrai nom Solomon Ho'opi'i Ka'ai'ai, guitariste slide d’une grande virtuosité et dont le renom ne cesse de croître durant le début de ce siècle pour devenir la plus grande star de musique hawaïenne, intègre donc des caractéristiques du jazz et du blues. Lors de certains de ses premiers enregistrements en 1927, il intègre plusieurs improvisations teintées de blues et de jazz d’une sophistication inégalée à la steel-guitar, et dont le style intègre des tempi lents et relaxés, constellés de très nombreuses blue notes.
Sol Hoopii joue aussi, à l’instar d’autres guitaristes hawaïens, dans un groupe de musique country au début des années 1920 sous l’impulsion de Hoot Gibson. De cette manière les groupe de musique hawaïenne s’étoffent et, de la formation classique ne faisant apparaître qu’une guitare slide accompagnée d’une guitare slack-key et éventuellement d’un ukulélé et de chant, l’on assiste à la formation d’orchestres proche des big bands ou les sections rythmiques sont de plus en plus fréquentes. A Hawaï, de nombreux big bands reliés aux hôtels huppés et à la radiodiffusion intègrent un guitariste slide hawaïen. Parmi eux, Harry Owens devient en 1934 le meneur du « Royal Hawaiian Hotel Band », rejoint par la steel-guitar Ernest Tavaresen en 1935 d’où s’en suivra une tournée au succès retentissent sur le continent et que l’on retrouve dans la musique du film « Coconut Grove » en 1938. A New York même, l’hôtel Lexington ouvre en 1937 la « Hawaiian Room » qui connaît certains des meilleurs représentants de la musique hawaïenne. S’y produisent les big bands de Ray Kinney, Lani McIntire, George Kainapau et bien d’autres avec des guitaristes slide tels que Andy Iona, Sam Koki, Hal Aloma, Sam Makia ou Tommy Castro. En plus de jouer dans des salles combles, ces groupes sont diffusés à la radio, puis à la télévision, et l’énorme succès du concept entraîne la constitution d’autres « Hawaiian Rooms » dans les hôtels des grandes villes des Etats-Unis puis dans d’autres pays. Ce phénomène a aussi une influence sur les big bands de jazz, qui commence eux aussi à intégrer des steel-guitars en leur sein, tels que Alvino Rey et le Horace Heidt band ou encore Roy Smeck.
En effet, si la musique hawaïenne à travers la steel-guitar sait intégrer des éléments stylistiques qui lui sont à priori étrangers, elle est surtout une influence majeure 
pour de nombreux genres musicaux du début du 20ème siècle. Ceci est vrai en premier lieu pour la musique country et ses différents courants, où les qualités d’imitation de la voix humaine de la guitare hawaïenne sont à même de lui faire jouer un rôle similaire à celui du violon ou de l’accordéon. L’on voit de ce fait la musique Hillbilly se parer de guitares slide aux côtés des mandolines, violons et banjos, et celle-ci devient aisément adaptée au répertoire de cette musique, qui inclus désormais même certaines compositions hawaïennes. Un exemple de ce phénomène se retrouve dans le « High Low March » du « Shamrock String Band » et dont le nom résulte de la déformation du classique « Hilo March » hawaïen. Certains groupes de musique Hillbilly vont alors jusqu’à adopter un nom hawaïen, tels que les « Nelson’s Hawaiians » ou les « North Carolina Hawaiians ». Dès lors, quand, durant les années 1930 où la dépression bas son plein, se développe un nouveau style musical issu de la fusion des nombreuses cultures musicales des Etats du Texas, de la Louisiane et de L’Oklahoma, l’influence de la guitare Hawaïenne se fait encore sentir. Cette musique, appelée Western Swing, intègre des éléments de jazz, de delta blues, de musique cajun et créole, de polka, de musique mexicaine, de western blues, de country, et de musique irlandaise et écossaise. Les groupes de western swing du Texas comme les « smokey woods and his woos chips » utilisent des steel-guitars lors de leurs enregistrements. Par ailleurs, l’apparition de l’amplification des steel-guitars au début des années 1930 assure leur pérennité grâce à l’incorporation désormais possible à de grandes formations. L’influence de la guitare hawaïenne y est d’ailleurs évidente en ce que les plus grands représentants de guitare slide des groupes de western swing comme Noel Boggs ou Leon McAuliffe ont acquis leur technique de guitare slide par l’écoute des disques de « Jim and Bob and the Genial Hawaiians » et de Sol Hoopii, entre autres pointures de la guitare hawaïenne. Dans le même temps, le monde de la musique country au sens stricte se pare de guitare slide acoustique, avec le Dobro récemment inventé, sous l’impulsion de Pete Kirby, allias Bashful Brother Oswald, qui apprend la guitare slide avec le hawaïen Rudy Waikuiki en 1929 puis posera sa marque dans la musique country dès 1938 quand il est invité dans la formation de Roy Acuff.
Une autre influence de poids de la guitare hawaïenne est celle sur le blues lui-même. Si l’ampleur de l’influence de la guitare hawaïenne sur l’apparition et le 
développement de la guitare slide dans le blues est inconnue, voire improbable pour ce qui est de ses premiers représentants ruraux, aux vus de l’isolation et de l’époque de ceux-ci, il est de fait que nombreux sont les bluesmen qui reconnaissent l’influence de la guitare hawaïenne entre 1910 et 1940, alors largement répandue dans le sud des Etats-Unis. Certains des plus connus des guitaristes slide du blues utilisent d’ailleurs un style bien différent de celui en vigueur dans le delta blues. Kokomo Arnold, Tampa Red, Blind Boy Fuller, Robert Wilkins et Blind Willie Johnson par exemple, adopte une technique proche de la guitare hawaïenne, les deux premiers jouant d’ailleurs en position lap steel, la guitare à plat sur les genoux, différant par là de la technique traditionnelle des bluesmen. Ces artistes semblent néanmoins représenter une exception à leur courant et, à l’image des Hokum Jug Band de Tampa Red ou du Washboard Band de Chasey Collin, peuvent aussi avoir tiré certaines de leurs influences des groupes de hillbilly dont les groupes utilisent la guitare slide.
Quoiqu’il en soit, le blues, dont les influences sont multiples, l’appropriation et l’adaptation des musiques environnantes étant sa quintessence même, engendre lui-même une émulation qui laisse sa trace sur toutes les musiques populaires du 20ème siècle. Il serait vain de dresser la liste des courants musicaux ayant marqué le blues dans son ensemble, tant le régionalisme des courants y est prégnant, mais, pour ce qui touche à la guitare en général et à la guitare slide en particulier, plusieurs apports extérieurs jouent un rôle d’importance. L’évolution du blues est donc assez analogue à celle de la guitare hawaïenne, dont l’appropriation des éléments stylistiques environnants est la meilleurs prophylaxie contre la stagnation, mais il faut noter dans les deux traditions musicales un autre apport extérieur qui influe nettement sur leur devenir réciproque d’une manière très marquée, l’évolution organologique.